Chaque génération a eu ses femmes combattantes, combattantes de l’ombre ou de la lumière. Pour nous notre combat aujourd’hui :
– La responsabilité de nos enfants différents.
Notre angoisse du téléphone qui sonne « Allo, c’est l’école… » Notre réaction : « Oh merde ! »
– Oeuvrer pour que les mondes scolaire, médical et politique nous reconnaissent.

Nous assumons nos choix : boulot, famille, finance mais dans nos combats, où sont passés les hommes ?
Nous luttons contre l’exclusion arbitraire et surtout contre le naturel de nos enfants cyclo, autistes, précoces… pour qui le TROP nous entraîne toujours au plus profond de nos limites, de nos angoisses.

Il n’y a jamais eut autant d’associations, de besoin de se réunir pour combattre et s’aider. Les besoins financiers n’ont jamais été aussi importants et aussi inexistants. Les champs de bataille des mères font rage mais en face rien, l’adversaire est tapis, inerte, pas de médecin, pas de structure, peu d’écoute scolaire…

Alors, comme Napoléon, on attend que le soleil éblouisse nos adversaires, pour que nous puissions combattre à armes égales. Nous manquons aussi de chefs courageux, oeuvrant avec nous.

Et pourtant, nous nous levons tous les matins, angoisse chevillée au corps avec notre solitude et nos armes pour nous demander quel adversaire aujourd’hui nous allons devoir combattre, convaincre pour que la journée reprenne son cours.
Pour nous chaque cessez-le-feu est une force pour la suite des combats.
Ne jamais se montrer faible et savoir que nous avons raison sont nos armes.

Mais la chose la plus importante, sans elle il n’y aurait pas de combat possible car c’est souvent quand il finit par manquer que nous abandonnons : NOTRE AMOUR ET NOTRE VOLONTÉ : sans elle c’est la mort et la défaite. Sans elle le combat est fini, nous sommes à terre.

Yolande

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